lundi 12 mai 2014

L'autogestion, une révolution économique



Depuis toujours, des alternatives économiques égalitaires et démocratiques ont existé un peu partout dans le monde. Dans ce documentaire après une courte analyse des modes de production contemporains et d'un petit historique de l'autogestion, nous suivons l'expérience de la FASINPAT, une usine récupérée en Argentine. Les travailleurs de la FASINPAT et quelques intellectuels-les nous expliquent en profondeur quel fut leur processus et comment ils s'organisent pour que l'autogestion fonctionne.

mercredi 16 octobre 2013

Quel Plan pour le Nord ?

C'est dans le but d'entendre des témoignages sur la perception du Plan Nord et, plus globalement, des projets de développement industriel, de leurs enjeux et des différentes façons de s'y opposer, que nous nous sommes proposé de visiter quelques unes des communautés directement touchées. Cette bande-annonce est composée d'extraits d'entrevues réalisées avec des membres des communautés innues de Mashteuiatsh, de Pessamit, de Nutashquan, de Mani-Utenam, de Uashat, de Matimekush, de la communauté Naskapi de Kawawachikamach, puis des personnes habitant le Lac-Saint-Jean et la Côte-Nord rencontrées sur la route. Nous travaillons présentement sur la Semence, que vous pourrez regarder sur le blogue sous peu.

Quand Mme Marois dit : «Je vais répéter que nous continuons d'appuyer le Plan Nord dans la perspective du respect du développement durable et de la consultation des Premières Nations», elle soulève les contradictions inhérentes aux finalités --« officielle », celle du développement, et « officieuse », celle du contrôle du territoire-- dudit Plan. Elle nous rappelle d'abord l'impossibilité de rendre le développement capitaliste « durable », et ensuite la fausse bonne-foi à l'égard des intérêts des Premières Nations dont se vantent les gouvernements. Les « consultations et accommodements » des Autochtones lors de projets de développement ne naissent pas d'un désir de respect et de collaboration de la part de l'État --ni de celui de remise en question des autres Plans d'usurpation du territoire qui ont eut lieu dans le passé-- mais plutôt d'une obligation découlant de droits constitutionnels qui ont tardé à se définir --en partie-dans un droit qui nait de principes coloniaux et qui ne fait que réaffirmer, sous des formes distinctes, la souveraineté de la couronne sur le territoire.
Lorsqu'il est question de la « participation » des Premières Nations dans le Plan Nord, deux éléments fondamentaux doivent être mentionnés. Premièrement, les mécanismes de « consultation » auxquels doivent se plier les gouvernements lorsqu'ils planifient des projets de développement sur des territoires ancestraux ne permettent pas aux « consultés » de refuser quelconque projet, ni de remettre en question le mode de développement imposé. Deuxièmement, lorsque le gouvernement annonce aux citoyens qu'il a « consulté » les communautés concernées, il se réfère aux dirigeantEs de structures politiques imposées par la loi sur les indiens (les conseils de bande) ; des structures qui ne leur octroient pas de pouvoir décisionnel réel, puisqu'elles sont, jusqu'à ce jour, sous la tutelle du gouvernement fédéral. Si quelques dirigeants de conseils de bande ont effectivement collaboré avec le gouvernement dans le cadre du Plan Nord et d'autres ont directement signé des ententes avec des entreprises privées, quel était le rapport de force, et peut-on dire que les communautés ont été consultées ?
Qu'en est-il des membres des communautés, des utilisateurs et utilisatrices, gardiens et gardiennes des territoires ancestraux ? Ces personnes ne sont dans la plupart des cas pas consultées, ni même informées de ce qui se produit réellement sur les terres ancestrales. Plusieurs d'entre elles prennent connaissance des projets lorsqu'ils sont déjà amorcés, parfois à même leur territoire de chasse. Les personnes les plus concernées sont bien souvent les moins écoutées, et c'est dans ces conditions, afin se faire entendre, qu'elles entreprennent des mesures politiques concrètes, telles que des marches et des blocages routiers. Tant de manifestations nous rappellent que les efforts continuels d'assimilation et d'extinction des cultures des premiers occupants de ce territoire, bien qu'ayant fait des ravages, n'ont pas su éradiquer les traditions millénaires, l'identité et les aspirations légitimes d'autodétermination des Premières Nations.

http://documentairesemences.blogspot.com

mercredi 10 octobre 2012

Alternative bolivarienne



Grâce aux mouvements sociaux et avec l'arrivée d'Evo Morales au pouvoir, la Bolivie est en plein processus de changement social. Les autochtones gagnent un place digne dans la société, de nombreux projets de redistribution des richesses sont mis en place, la terre des propriétaires terriens est redistribuées aux Premières Nations et aux paysans afin de lutter contre l'esclavage et contre la monopolisation des ressources.  Ce documentaire, tourné lors de la réélection d'Evo Morales en décembre 2009 et en janvier 2010, montre par différents témoignages de la population et par le processus de réversion des terres que l'alternative bolivarienne est en pleine marche!

vendredi 28 septembre 2012

MST (Le Mouvement Sans Terre)



Le Mouvement des Sans-terres du Brésil est un des plus grands mouvements paysans du monde.
Issu des luttes paysannes existantes au Brésil depuis le début de la colonisation, le MST lutte pour
la récupération de la terre afin de rompre avec la profonde injustice générée par le modèle d'agriculture industrielle et par la concentration des terres qui sont à l'origine de l'insécurité alimentaire du pays. Dans ce documentaire court métrage, nous entrons dans l'univers d'un campement du MST et des membres du mouvement nous expliquent leur lutte et leur projet de société.

http://www.mst.org.br/

dimanche 12 février 2012

IMPA, Usine récupérée, cité culturelle






Ce chapitre filmé entre juillet et septembre 2009, raconte l'histoire de la première usine récupérée en Argentine. En 1998, les gestionnaires de l'IMPA ont voulu transformer cette coopérative en une entreprise à but lucratif pour ensuite la fermer et garder l'argent de la vente. En prenant conscience de cette situation,les ouvriers et ouvrières à travers des assemblées et de nombreuses années d'organisation et de lutte décident de reprendre l'usine et la transformer en une coopérative d'autogestion. L'IMPA représente le point de départ du MNER (Mouvement National des Entreprises de récupérées), générant le meilleur exemple du potentiel ouvrier et démontre qu'ils sont capable de gérer les moyens de production, briser la dominationde classes et la subordination de quelques-uns sur les masses!


www.impalafabrica.org.ar
lafabricacultura@yahoo.com.ar

dimanche 29 janvier 2012

Humaniser l'économie (Union Solidaire des Travailleurs)

"Nous les travailleurs pouvons construire notre propre futur." Cette synthèse audiovisuelle du travail que fait la UST en Argentine depuis 2003 reflète l'important changement fait par les travailleurs autogérés en coopérative. Ils sont la preuve que nous pouvons et devons prendre le pouvoir en nos mains afin de vaincre le capitalisme. Ici, la plus-value devient excédent et s'investit dans la communauté, le projet de la UST grandit par et pour son peuple.





comunicacionust@gmail.com

mardi 13 décembre 2011

Révolution verte urbaine 3/3



 « En 1959 c'est la révolution à Cuba. Les États-Unis, mécontent de ce pied de nez révolutionnaire, décide d'imposer un embargo international contre Cuba qui sera ainsi forcé de se tourner vers l'URSS afin de maintenir ses exportations et importations. En 1989, c'est la chute de l'URSS, Cuba se retrouve dans une situation économique très précaire créant un problème de sécurité alimentaire. Pour solutionner ce problème, Cuba choisit de développer l'agriculture urbaine et écologique. 20 ans plus tard, Cuba est un leader mondial en la matière. Dans ce documentaire, avec l'aide de l'INIFAT (Instituto de Investigaciones Fundamentales en la Agricultura Tropical), nous montrons l'ampleur, la diversité et l'ingéniosité des projets d'agriculture urbaine dans la région de La Habana. Une nouvelle révolution verte est en cours!

http://documentairesemences.blogspot.com

Révolution verte urbaine 2/3





 « En 1959 c'est la révolution à Cuba. Les États-Unis, mécontent de ce pied de nez révolutionnaire, décide d'imposer un embargo international contre Cuba qui sera ainsi forcé de se tourner vers l'URSS afin de maintenir ses exportations et importations. En 1989, c'est la chute de l'URSS, Cuba se retrouve dans une situation économique très précaire créant un problème de sécurité alimentaire. Pour solutionner ce problème, Cuba choisit de développer l'agriculture urbaine et écologique. 20 ans plus tard, Cuba est un leader mondial en la matière. Dans ce documentaire, avec l'aide de l'INIFAT (Instituto de Investigaciones Fundamentales en la Agricultura Tropical), nous montrons l'ampleur, la diversité et l'ingéniosité des projets d'agriculture urbaine dans la région de La Habana. Une nouvelle révolution verte est en cours!

http://documentairesemences.blogspot.com

Révolution verte urbaine 1/3




« En 1959 c'est la révolution à Cuba. Les États-Unis, mécontent de ce pied de nez révolutionnaire, décide d'imposer un embargo international contre Cuba qui sera ainsi forcé de se tourner vers l'URSS afin de maintenir ses exportations et importations. En 1989, c'est la chute de l'URSS, Cuba se retrouve dans une situation économique très précaire créant un problème de sécurité alimentaire. Pour solutionner ce problème, Cuba choisit de développer l'agriculture urbaine et écologique. 20 ans plus tard, Cuba est un leader mondial en la matière. Dans ce documentaire, avec l'aide de l'INIFAT (Instituto de Investigaciones Fundamentales en la Agricultura Tropical), nous montrons l'ampleur, la diversité et l'ingéniosité des projets d'agriculture urbaine dans la région de La Habana. Une nouvelle révolution verte est en cours!

mercredi 18 mai 2011

MTR (Mouvement Teresa Rodriguez)




L’histoire remonte aux années 1990, à l’époque de la présidence du président Menem en Argentine. Ce dernier a privatisé toutes les entreprises nationales qu’il a pu, remis les terres à des intérêts étrangers, et provoqué la faim dans la population avec l’endettement qui a fait basculer l’économie du pays. C’est suite à cette période d’implantation du néolibéralisme qu’éclate la crise de 2001, qui entraina une fuite massive des capitaux et fit sombrer l’économie argentine. Plusieurs travailleurs se retrouvèrent alors à la rue, sans autre justification que de maximiser les profits des patrons. C’est dans ce contexte de lutte des classes que vois le jour le Mouvement Teresa Rodrigez, qui revendique aux côtés des délocalisés, pauvres, paysans et Autochtones. Le MTR s’organise, lutte et s’unit contre le système capitaliste !

mtrcordoba@yahoo.com.ar
mov_teresa_rodriguez@yahoo.com.ar
www.teresarodriguez.org.ar

mardi 30 novembre 2010

Lutte pour l'autonomie des Mapuches au Chili




Depuis le début de la colonisation, à travers le monde, les peuples originaires furent opprimés par les puissances européennes. Un ethnocide est toujours perpétré, et les nations capitalistes et productivistes ne reconnaissent pas le droit à l'autodétermination et au respect des us et coutumes des premiers peuples. Les colonialistes et néocolonialistes volent leurs terres et détruisent les écosystèmes, et quand les peuples autochtones résistent, les forces armées capitalistes arrivent et perpétuent l'ethnocide. L'État chilien ne reconnait pas le territoire du peuple Mapuche alors que l'exploitation d'entreprises forestières, la construction de barrages hydroélectriques et l'occupation de leur territoire par des propriétaires terriens sont constantes sur celui-ci. Quand le Peuple résiste, les carabiniers du gouvernement chilien répriment et assassinent. Mais la lutte continue, et les Mapuches travaillent à la construction d'un monde écologique, juste et égalitaire !


vendredi 15 octobre 2010

Terre récupérée





Bonjour amis et amies


Notre troisième reportage-semence est le partage de la prise d´une terre dans la province de Cordoba, en Argentine.


Le 23 août 2009 les camarades de la Coordination des travailleurs sans emplois (CTD) décident de prendre possession de ces terres qui étaient autrefois un dépotoire pour y construire un avenir pour leurs enfants et la dignité pour le peuple.


Cet acte de résistance dure depuis un an.

Ce documentaire est notre humble contribution audiovisuelle à la célébration de leur résistance et constance face aux attaques du système.


ctd_anibalveron_cba@yahoo.com.ar